🐦 La FAUVETTE PITCHOU (Sylvia undata)
👩🏫 Avant d’être le nom d’une école…
Quel est cet oiseau qui a donné son nom à l’une des écoles de la ville ?
Espèce discrète, c’est à ses cris vigoureux qu’on la repère ! Ecoutez-les ici 👉
Son nom, « pitchou », vient du provençal qui veut dire « petit ».
La Fauvette pitchou n’est en effet pas bien grande, du haut de ses 12 cm. Elle arbore une très grande queue qu’elle tient toujours relevée. C’est un bon indice pour la reconnaître. Le mâle a une tête de couleur gris-ardoise, le dos marron-gris et le ventre rouge-violet. La femelle porte un plumage plus clair. 👀
🌍 Répartition
La Fauvette pitchou est très localisée à l’échelle mondiale. Ses populations sont présentes uniquement en Espagne et au Portugal, en France, en Corse, en Sardaigne et un peu en Italie.
Elle est présente en France sur le pourtour méditerranéen ainsi que sur la façade atlantique. Elle est considérée comme sédentaire dans le pays.
Dans la région, ses populations se répartissent en 3 noyaux principaux : le triangle landais, la Double et les landes du Poitou.
🌲 La Fauvette des Ajoncs
La Fauvette pitchou est un passereau inféodé aux landes. Elle s’accommode aussi des jeunes plantations de pins, tant qu’elle peut y trouver les bruyères et ajoncs où elle aime installer son nid.
🥶 Quoi se mettre sous la dent l’hiver ?
La Fauvette pitchou est insectivore. Les petits coléoptères, papillons et leurs chenilles, tipules, mouches n’ont qu’à bien se tenir ! Les araignées présentes parmi les ajoncs peuvent constituer une bonne ressource alimentaire durant l’hiver. La matière végétale constitue sans doute une partie de son régime alimentaire pendant les mois d’automne et d’hiver. 🕷🌿
⚠️ En danger en France et pas seulement
La Fauvette pitchou est classée « En danger » sur la Liste rouge des Oiseaux nicheurs en France. Elle subit l’impact de la gestion forestière intensive et est sensible aux aléas climatiques, avec de fortes mortalités certains hivers qui peuvent entraîner une chute de 30 à 40% des effectifs. Elle est aussi en déclin dans ses bastions ibériques, faisant d’elle une des rares espèces françaises « quasi menacée » à l’échelle mondiale.
