🔎 Zoom sur Le Torcol
Pour écouter son chant, c’est par ici !
📎 Un nom qui parle de lui-même…
Commençons par fourmilier : L’Oiseau doit son nom à son régime alimentaire myrmécophage, constitué pour plus de 90% par des fourmis … ! Ce qui ne l’empêche pas de manger d’autres petits arthropodes, comme des insectes, des mille-pattes ou encore des araignées. 🕷🦗
😮 L’oiseau qui se tord le cou
« Torcol » provient de la façon dont cet oiseau bouge sa tête : il la pointe d’abord vers le haut, puis la tourne alternativement des deux côtés, vers la droite et la gauche, donnant l’impression de se tordre le cou !
🐦 Un air de Pic
Même s’il n’en a pas l’air au premier abord, le Torcol appartient bien à la famille des Pics !
A mi-chemin entre un passereau et un pic par son aspect, et un engoulevent pour sa tenue de camouflage, l’atypique Torcol possède de courtes pattes, munis de 4 doigts, 2 tournés vers l’avant et 2 vers l’arrière, une queue assez rigide, un bec et une tête de relative petite taille.
🌳 Une préférence quelque peu boisée
Son look discret, coloré de bruns et de gris, avec des touches de roux et de noir, lui permet de passer inaperçu sur les écorces des arbres, ainsi qu’à terre à la recherche de fourmis. 🐜
Ce Picidé habite différents types de boisements clairs, comme les forêts de feuillus, les lisières, les vieux vergers, les friches arborées, les parcs et même les jardins avec de vieux arbres.
Pour nicher, il a besoin de cavités naturelles dans les arbres ou d’anciennes loges de pics. En revanche, il est incapable de creuser lui-même sa cavité dans le bois, son bec est trop faible. Il peut déloger d’autres occupants déjà installés comme les passereaux cavernicoles, à l’instar de la Sittelle torchepot, et ainsi prendre leur place.
Il peut occuper aussi les nichoirs. 🍂
🎶 Derniers chants
Il reste encore quelques jours pour entendre son chant, puis il faudra attendre le mois d’avril à son retour dans nos contrées. Le Torcol hiverne en effet en Afrique équatoriale et subtropicale. 🌍
